Une nouvelle rentrée dans un contexte sanitaire toujours aussi difficile et marquée par de nombreuses incertitudes. Une constante demeure dans ce climat délétère : le mépris du ministre Blanquer qui affiche son autosatisfaction dans les médias. Les protocoles et les déclarations d’intention s’enchaînent sans que de véritables moyens pour l’Ecole, la Santé et les services publics ne viennent permettre de répondre aux enjeux de la période. Les élèves, leurs familles et les personnels vont, à nouveau, naviguer à vue en fonction des évolutions peu prévisibles de la situation sanitaire. A cela s’ajoute l’accumulation des mesures prises depuis 5 ans qui ont considérablement affaiblies notre service public. Le ministre veut jusqu’au bout dérouler son programme et déjà de nouvelles dispositions issues du « Grenelle » nous sont annoncées. Elles ne seront que des pièces supplémentaires de la casse de nos statuts et de l’aggravation de nos conditions d’exercice. Individualisation des carrières et des rémunérations, abandon des garanties collectives et multiplication des hiérarchies intermédiaires sont au menu du manager Blanquer pour une fonction publique aux ordres. Le ministre communique également abondamment sur la revalorisation des salaires qu’il porterait pour l’ensemble des personnels. Le détail des « augmentations » prévues révèle effectivement quelques primes mais ces prétendues hausses de salaire ne vont concerner au final qu’une minorité. Concernant les AESH, la nouvelle grille indiciaire ne répondra évidemment pas au besoin de revalorisation et de reconnaissance de nos collègues. Pour les personnels administratifs, le plan de requalification pluriannuel est très en-deçà des enjeux que ce soit en termes d’évolution des conditions de travail que de rémunération des personnels ou d’avancement de carrière. Devant nous la nécessité de répondre collectivement à la dégradation continue de nos conditions de travail. Dès la rentrée, dans nos établissements et services, nous devons tou·tes ensemble engager la discussion pour faire entendre notre mécontentement et porter nos revendications.
La CGT Educ’Action Nantes appelle tous les personnels à se réunir pour organiser les mobilisations futures dont la journée de grève du 23 septembre dans notre secteur.
Toutes ces mobilisations doivent être un point d’appui pour la future journée interprofessionnelle du 5 octobre