Parmi les priorités de la feuille de route Éducation du premier mandat Macron, il y avait la volonté de « verticaliser » au maximum le fonctionnement de l’institution et d’étendre au maximum la mainmise du ministère sur l’ensemble des instances. Dans ces conditions, le remplacement du CNESCO par le Conseil d’Évaluation de l’École (CEE), instauré par la loi Banquer « Pour une École de la confiance », a acté la volonté de constituer une instance ayant vocation à mettre en place le pilo-tage par objectifs à divers échelons de l’Éducation nationale (les écoles et les établissements étant sa cible principale). C’est l’institutionnalisation du tout-évaluation à tous les étages.