Ce que l’on appelle « la haute fonction publique » occupe une place non négligeable dans l’actualité de ces derniers temps.
En effet, après les annonces d’Emmanuel Macron sur la suppression de l’ENA, c’est Jean Castex qui y va de ses révélations le 6 mai en promettant la disparition du corps des préfets à brève échéance.
Il n’est pas anecdotique d’observer que, dans les deux cas, le pouvoir exécutif privilégie les déclarations tonitruantes à une quelconque concertation.
Pour celles et ceux qui pouvaient en douter, voilà une nouvelle confirmation que Président et Premier ministre ont un penchant énamouré pour le fait du prince et une très faible appétence pour la concertation.
La CGT qui, depuis des années, avance des propositions sur ces importants dossiers désapprouve ce qu’il faut bien qualifier de passages en force.
Ce qualificatif n’est nullement exagéré puisque, lors du Conseil supérieur de la fonction publique de l’État qui examinait le projet d’ordonnance sur la création de l’Institut du service public le 3 mai, le gouvernement a refusé la plupart des amendements. Conséquence : la majorité des organisations syndicales a voté contre le texte et pas une d’elles n’a voté pour !
Pour en savoir plus, lire le communiqué CGT Fonction publique