Les mobilisations, le plus souvent unitaires, se multiplient sous des formes souvent très différentes sur l’ensemble du territoire. Dans ce mouvement, la date du 8 avril semble dessiner le premier pas d’une possible convergence.
Si les luttes empruntent souvent des formes très différentes, les revendications que les salariés y défendent décrivent la même réalité et expriment la même volonté : celle d’agir pour le maintien et le développement de leur emploi, contre la généralisation de la précarité, pour une revalorisation de leur salaire.
Dans de nombreux territoires les actions pour le maintient d’une entreprise, de services publics de proximités mobilisent, au-delà des salariés concernés, tous ceux qui souhaitent continuer à pouvoir y vivre dignement. Ces luttes rassemblant largement la population ont déjà permis d’obtenir des victoires. Victoires qui encouragent l’engagement et la détermination de celles en cours.
Indéniablement, en ce début de printemps, ce foisonnement d’action cherche à se donner un moment commun, construire cette convergence dont les salariés ont besoin pour faire aboutir leur revendications et tracer les contours d’une autre avenir.