Près de 100 agentEs se sont réuniEs aujourd’hui sur le parvis de la mairie de REZE à l’appel de la CGT de la ville de REZE pour refuser la mise en place des 1607h, injonction gouvernementale injuste, inefficace, qui s’apparente à une nouvelle mesure anti fonctionnaire.
Ce mardi 23 mars, 10 écoles étaient fermées sur 14 (+ accueils périscolaires et restaurants scolaires). Dans un contexte de télétravail massif et de crise sanitaire, le message est clair.
Pour la CGT c’est vers la baisse du temps de travail qu’il faut voir l’avenir, mais aussi vers la reconnaissance des fonctionnaires mobiliséEs via la hausse du point d’indice.
De plus en plus de pays osent la baisse du temps de travail (suède, pays bas, nouvelle zélande et récemment l’Espagne avec 32 h sans baisse de salaire) pour travailler moins, travailler mieux, travailler toutes et tous.
la CGT a demandé aux éluEs rézéenNEs de se prononcer contre l’application de la loi comme l’ont fait les éluEs de la majorité de NANTES.
L’accumulation de déclarations d’éluEs en ce sens, avec les mobilisations des agentEs, est susceptible de modifier la donne et de renvoyer la contre réforme dite de transformation de la fonction publique dans les cartons rétrogrades d’où elle est sortie.
Les agentEs de REZE restent mobiliséEs durant les négociations qui s’ouvrent.
La CGT des territoriaux de REZE salue aussi la mobilisation des agents de Bouguenais (130 présentEs aujourd’hui ) et celle annoncée par la CGT Nantes et Nantes métropole jeudi.