Depuis quelques jours, une campagne hystérique en faveur de la dissolution de l’UNEF est savamment orchestrée. Des menaces ont même été proférées à l’encontre d’anciens ou actuels responsables de l’UNEF.
Le prétexte à cette campagne ignoble est l’organisation de réunions en « non-mixité » considérées comme « racistes ». Campagne qui s’ajoute par ailleurs à celle sur « l’islamogauchisme » à l’université. Jean-Michel Blanquer considère que ces réunions peuvent mener à « des choses qui ressemblent au fascisme ».
Qui peut croire un seul instant que les militants de l’UNEF seraient racistes et glisseraient même vers le fascisme ? Personne !
Alors pourquoi cette polémique et que cherchent ses auteurs ?
A mettre en œuvre un nouvel arsenal de dispositions contre les organisations syndicales ?
A justifier les mesures liberticides (sécurité globale, fichage, séparatisme etc.), avec la volonté de restreindre les libertés, en particulier celle de s’organiser, de se réunir et de manifester ?
La « pente vers le fascisme » serait d’interdire l’UNEF et les réunions syndicales.
Nombreux sont les étudiants confinés, sans travail rémunéré, privés de cours, de sorties et d’une vie normale et ils ont besoin de syndicats. C’est la raison pour laquelle, les organisations syndicales de Loire-Atlantique CGT, FO, FSU et Solidaires soutiennent pleinement l’UNEF.