LE 15 DÉCEMBRE A NANTES , rendez vous place Graslin, sur les marches de l’Opéra à 17h.
Notre combat est celui de la dignité !
Ensemble nous pouvons gagner, pour empêcher que les secteurs culturels ne disparaissent avec la crise, il faut que les professionnel-le-s puissent vivre à nouveau de leur métier !
N’acceptons plus cette politique du pourrissement et montrons-nous tel que nous sommes : des artistes auteurs, des artistes interprètes et des technicien.ne.s, des personnels administratifs, des enseignant.e.s artistiques qui voulons vivre de nos métiers ! A NANTES, nous proposons une action « La culture en lumière » et nous appelons le public à se joindre à nous à partir de 17h15.
Apportez vos répertoires de chansons, vos instruments et votre belle énergie revendicative, nous fournirons les flambeaux et la sono, le tout dans le stricte respect des gestes barrière imposés par la crise sanitaire.
Depuis des semaines, nous sommes mobilisés pour que la vie culturelle de ce pays reprenne. Ces efforts pour que des spectacles voient à nouveau le jour, pour que les salles de cinéma rouvrent dans des conditions sanitaires permettant d’accueillir du public, viennent d’être anéantis par les annonces de jeudi du Premier ministre, Jean Castex. Encore une fois, le gouvernement fait miroiter une nouvelle date incertaine de réouverture le 7 janvier.
Pour rappel : La destruction du volume d’activité et d’emploi pour nos secteurs depuis mars est sans précédent et appelle des réponses d’exception.
Les artistes et technicien-ne-s intermittent-e-s du spectacle, les autrices et les auteurs connaissent un appauvrissement généralisé et leurs droits sociaux sont menacés particulièrement par cette baisse drastique d’activité.
La Ministre Roselyne Bachelot doit exiger des mesures concrètes du gouvernement et d’Emmanuel Macron.
Nous exigeons :
- – la réouverture des théâtre et des cinémas qui ont montré leur capacité à poursuivre leur activité sans mettre en danger le public ou les professionnel.le.s du secteur.
- – la levée du couvre feu qui empêche toute reprise d’activité dans nos secteurs.
- Sans cela, nous exigeons des actes forts de l’ensemble du Gouvernement qui doit se montrer à la hauteur de la crise que nous traversons.