RDV ACTION vendredi 13 novembre à 12h00 devant la DRAC Pays de loire
Les annonces sans concertation du couvre-feu puis du nouveau confinement, amené à durer bien au-delà d’un mois, mettent le spectacle, le cinéma, l’audiovisuel dans une situation catastrophique. L’ensemble du secteur culturel est en grand danger !
La deuxième vague du virus était pourtant prévisible et prédite par les personnels de santé qui réclament pour nous toutes et nous tous des moyens pour l’hôpital public.
Aujourd’hui des milliers de professionnels du spectacle, permanents, intermittents du spectacle voient leur activité arrêtée nette. Si l’audiovisuel et le cinéma continuent de travailler, le ralentissement risque de se produire brutalement avec la fermeture des salles et l’arrêt des recettes liées.
La situation des autrices et auteurs est particulièrement catastrophique.
Sans prendre de risques pour notre santé et celle du public, nous voulons toutes et tous vivre de nos métiers : le gouvernement doit nous entendre au-delà des sympathiques mais insuffisantes déclarations de « compréhension ».
Nous demandons :
- – Le droit de travailler pour pouvoir exercer nos activités. Puisque les répétitions et les résidences sont possibles, il faut que des aides publiques massives interviennent pour soutenir l’emploi et financer notamment les créations, lesquelles seront prêtes pour les représentations ;
- – La garantie de tous les droits sociaux : une assurance-chômage prolongée après la fin de toutes les impossibilités à travailler, l’arrêt de la réforme du régime général, un accès garanti aux congés maternité/ maladie, à la formation continue, à la protection complémentaire, à la médecine du travail, etc. ;
- – Les moyens de travailler en bonne santé : avec les protections sanitaires suffisantes, l’accès aux soins et aux tests sans chantage et sous l’égide des professionnels de santé.
Dans le strict respect des préconisations sanitaires indispensables, nous appelons à des actions et rassemblements unitaires dans toutes les villes le VENDREDI 13 NOVEMBRE À 12H
Le droit de manifester est garanti par la constitution et a été rappelé par le Premier Ministre lui-même.