Vendredi 1 Vendredi 16 octobre, les premiers responsables des associations Greenpeace, Attac, les Amis de la Terre, Oxfam France, la Confédération paysanne, et des organisations syndicales FSU, Solidaires et de la CGT étaient présents pour soutenir le projet de redémarrage, élaboré par les salariés de la papeterie de la Chapelle Darbay.
Pour les initiateurs du collectif « Plus jamais ça », l’entreprise représente un symbole de la bataille qu’ils ont engagée, pendant le confinement lié au coronavirus, « pour que le jour d’après soit en rupture avec le désordre libéral ». Un engagement qui vise à porter de front l’urgence sociale et environnementale, l’emploi, le développement industriel et les questions d’écologie.
La Chapelle Darbay coche toutes les cases : en pointe dans le processus de recyclage et de la production de papier, l’usine, qui dégage pourtant des bénéfices, est aujourd’hui en vente et les 288 salariés qui la faisait vivre licenciés. Le groupe UPM, qui exploite plusieurs sites en Europe, a décidé de transférer l’ensemble de sa production dans une usine géante en Uruguay.
En amont de cette visite, les huit organisations du collectif Plus jamais ça ont interpellé par courrier le Premier ministre, la ministre de la Transition écologique et le ministre de l’Économie et des Finances pour les mettre face à leurs responsabilités et leur demander de joindre les promesses aux actes : empêcher les délocalisations et défendre des projets industriels qui conjuguent enjeux sociaux et environnementaux.
La Chapelle Darblay est une papeterie implantée sur le territoire rouennais depuis plus de quatre-vingt-dix ans. Pionnière dans le recyclage et l’économie circulaire, elle est la seule et dernière papeterie à fabriquer du papier journal qu’elle fournit à des groupes de presse en France et à l’international.
Symbole d’une industrie d’avenir, elle fabrique le papier journal à partir du recyclage des papiers usagés grâce à la collecte organisée auprès de plus de 200 collectivités locales (environ 350 000 tonnes par an). Sa disparition serait un non-sens économique, environnemental et social pour le secteur de la presse, privé d’un fournisseur exemplaire en France. Modèle sur un plan écologique, elle dispose d’une station d’épuration, d‘une chaudière à biomasse et a les moyens de diversifier sa production (carton d’emballage, de la ouate pour l’isolation thermique…).
UPM a bénéficié, en 2006, de l’appel d’offres gouvernemental pour construire sa chaudière et profiter du rachat d’électricité verte ainsi produite. Un rapport juteux pour UPM, qui a engrangé des millions d’aides publiques pour les réinvestir sur d’autres marchés porteurs aujourd’hui, au détriment de son site papetier français. UPM revend également ses quotas de CO2, en millions d’euros, sans scrupules et toujours au détriment de son site papetier.
Engagés dans une course contre la montre pour faire partager ce projet de redémarrage auprès des collectivités locales, du gouvernement et des décideurs, les salariés de la papeterie multiplient les initiatives et entendent bien ne pas renoncer.
6 octobre, les premiers responsables des associations Greenpeace, Attac, les Amis de la Terre, Oxfam France, la Confédération paysanne, et des organisations syndicales FSU, Solidaires et de la CGT étaient présents pour soutenir le projet de redémarrage, élaboré par les salariés de la papeterie de la Chapelle Darbay.
Pour les initiateurs du collectif « Plus jamais ça », l’entreprise représente un symbole de la bataille qu’ils ont engagée, pendant le confinement lié au coronavirus, « pour que le jour d’après soit en rupture avec le désordre libéral ». Un engagement qui vise à porter de front l’urgence sociale et environnementale, l’emploi, le développement industriel et les questions d’écologie.
La Chapelle Darbay coche toutes les cases : en pointe dans le processus de recyclage et de la production de papier, l’usine, qui dégage pourtant des bénéfices, est aujourd’hui en vente et les 288 salariés qui la faisait vivre licenciés. Le groupe UPM, qui exploite plusieurs sites en Europe, a décidé de transférer l’ensemble de sa production dans une usine géante en Uruguay.
En amont de cette visite, les huit organisations du collectif Plus jamais ça ont interpellé par courrier le Premier ministre, la ministre de la Transition écologique et le ministre de l’Économie et des Finances pour les mettre face à leurs responsabilités et leur demander de joindre les promesses aux actes : empêcher les délocalisations et défendre des projets industriels qui conjuguent enjeux sociaux et environnementaux.
La Chapelle Darblay est une papeterie implantée sur le territoire rouennais depuis plus de quatre-vingt-dix ans. Pionnière dans le recyclage et l’économie circulaire, elle est la seule et dernière papeterie à fabriquer du papier journal qu’elle fournit à des groupes de presse en France et à l’international.
Symbole d’une industrie d’avenir, elle fabrique le papier journal à partir du recyclage des papiers usagés grâce à la collecte organisée auprès de plus de 200 collectivités locales (environ 350 000 tonnes par an). Sa disparition serait un non-sens économique, environnemental et social pour le secteur de la presse, privé d’un fournisseur exemplaire en France. Modèle sur un plan écologique, elle dispose d’une station d’épuration, d‘une chaudière à biomasse et a les moyens de diversifier sa production (carton d’emballage, de la ouate pour l’isolation thermique…).
UPM a bénéficié, en 2006, de l’appel d’offres gouvernemental pour construire sa chaudière et profiter du rachat d’électricité verte ainsi produite. Un rapport juteux pour UPM, qui a engrangé des millions d’aides publiques pour les réinvestir sur d’autres marchés porteurs aujourd’hui, au détriment de son site papetier français. UPM revend également ses quotas de CO2, en millions d’euros, sans scrupules et toujours au détriment de son site papetier.
Engagés dans une course contre la montre pour faire partager ce projet de redémarrage auprès des collectivités locales, du gouvernement et des décideurs, les salariés de la papeterie multiplient les initiatives et entendent bien ne pas renoncer.