Cette rentrée scolaire ne ressemble à aucune autre. L’épidémie de la COVID 19 démontre que l’état du bâti scolaire n’est pas à la hauteur des enjeux. La crise met en exergue le manque criant de personnels pour accueillir, accompagner et permettre la réussite de toutes et tous.
Aujourd’hui le protocole sanitaire défini pour la rentrée scolaire est quasiment vide, tout juste agrémenté de «recommandations». Celles-ci dépendent de la circulation du virus, et ne sont pas contraignantes. Par contre, elles nécessitent plus d’encadrement et de locaux sans les moyens budgétaires nécessaires. Pour passer une année et prévoir les différentes configurations, il faut revoir la constitution des classes et repenser l’organisation de l’établissement.
Pour cela, il faut des moyens supplémentaires dans l’Éducation nationale et dans les collectivités :
Le ministre de l’Éducation nationale n’a pas tenu compte des demandes syndicales quasi unanimes de créations de postes.
Aucun recrutement massif n’est prévu de la part des collectivités pour répondre aux besoins déjà criants. Les personnels des collectivités subissent un surcroit de travail dû à l’épidémie pour l’entretien des classes, des réfectoires, des internats et de la restauration scolaire, ils sont pour beaucoup au bord de la rupture.
Des actions se développent dans plusieurs établissements de régions et départements, pour réclamer la création de poste de titulaires pour répondre aux besoins des élèves et améliorer les conditions de travail. La CGT Éduc’action et la Fédération CGT des services publics exigent des moyens supplémentaires pour les établissements scolaires pour permettre de répondre à la crise et permettre des investissements nécessaires :
- Par des recrutements en personnels titulaires sur des postes pérennes
- Par une dotation financière importante pour l’entretien et la rénovation immédiate des établissements scolaires
Montreuil, le 6 octobre 2020
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