Tract intersyndical GREVE, RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION Le 17 septembre 2020, 10H00 PLACE DU SULLY, décidons d’agir tou-te-s ensemble pour le progrès social !
Les annonces faites par le président MACRON et le premier ministre CASTEX confirment qu’il n’y aura pas de changement de cap. Si les salarié-e-s ne font pas entendre leurs légitimes revendications, le monde « d’après » sera pire que le monde « d’avant ».
La crise sanitaire a été le prétexte à toutes les attaques contre les droits des salarié-e-s et fonctionnaires. L’après crise risque d’être terrible si les travailleur-euse-s ne font pas barrage à cette politique irresponsable. Alors qu’il est prévu 1 million de chômeur-euse-s supplémentaires d’ici fin 2020, rien n’est fait pour un juste partage des richesses et une politique écologique ambitieuse. Au contraire, poursuites des cadeaux aux entreprises, particulièrement aux grands groupes qui engraissent les actionnaires et rien pour celles et ceux qui, quotidiennement, oeuvrent, comme durant la crise sanitaire, pour l’intérêt collectif.
Alors que des charrettes de licenciements s’annoncent chaque semaine, c’est le chantage à l’emploi qui se profile, avec les accords de performance : tu as le choix entre le licenciement ou la baisse de rémunération.
En face, ce sont 60 milliards de dividendes versés aux actionnaires du Cac 40 en 2019, et 90 milliards d’exonérations sociales et cadeaux fiscaux offerts au patronat. Le gouvernement annonce un plan de relance de 35 milliards d’euros pour les entreprises. Et ça continu !!! Jamais les cadeaux fiscaux aux entreprises n’ont créé de l’emploi !!!
Le remaniement ministériel, qui a changé les têtes sans changer les orientations, ne doit tromper personne : les salarié-e-s, les fonctionnaires, les privé-e-s d’emploi et les retraité-e-s doivent continuer à préserver leurs intérêts et à s’organiser, tou-te-s ensemble, pour faire obstacle au monde voulu par Macron, Castex et le Medef.
La CGT, SOLIDAIRES, et les GILETS JAUNES avec les salarié-e-s mobilisé-e-s, les privé-e-s d’emploi et les retraité-e-s, font d’autres choix de société, à l’opposé de ceux présentés comme inéluctables.
Nous revendiquons donc :
Le passage aux 32 heures de travail par semaine pour toutes et tous sans baisse de salaire (création immédiate d’emplois) ;
Augmentation des salaires, des retraites et le Smic à 1800 euros ;
Le renforcement de notre sécurité sociale et de notre système de retraite solidaire par répartition, avec un départ en retraite à taux plein à 60 ans (solidarité intergénérationnelle et création d’emplois) ;
Le renforcement de nos services publics ;
La suppression de la réforme de l’assurance chômage (ne pas faire payer les plus précaires, solidarité).
Pour faire face à la crise, l’urgence c’est d’imposer le progrès social.