Justement, la situation nous invite à agir : les lieux de culture clos depuis des semaines et pour longtemps encore, les festivals annulés les uns après les autres, des milliers d’artistes, techniciens du spectacle restés sur le carreau… Aux difficultés financières de ces professionnels, amplifiées par cette situation, s’ajoutent celle de leur création qui ne peut s’exprimer.
Nous avons voulu créer un espace qui lui sont dédié : Modestement, nous l’avons imaginé comme un moment de rencontre mêlant la parole de militants de la culture et des reportages sur des parcours d’artistes.
Les premiers parleront de leur réalité. Ils le feront à leur façon, certains proposant déjà de petites créations. Les seconds vous apparaîtront, dans leur forme, plus académique… mais dévoileront des parcours loin de l’être.
Peut-être, alors, en lisant cette rubrique, vous vous échapperez un moment des contraintes du confinement.
Pour commencer – il faut bien se lancer – nous vous proposons de découvrir un danseur chorégraphe : Amalia Dianor. Ce n’est pas totalement un inconnu pour nous. Il était à l’affiche du programme culturel que la CGT a organisé en mai dernier à Dijon pendant la semaine du 52econgrès.
Parce que confiné le temps ne compte plus vraiment, en allant plus loin vous découvriez le parcours de trois autres chorégraphes qui partagent, à leur façon unique, ce même esprit militant : Bill-T-John, Mourad Merzouki et Kader Attou.