Un article de Ouest-France daté du 25 mars nous apprend que Geoffroy Roux de Bézieux, « réfugié » au Croisic (44), ne respecte pas le confinement.
Au-delà de cette marque d’incivisme et d’irresponsabilité, l’UD CGT 44 dénonce le discours obscène du Medef qui fait tout ce qui est en son pouvoir, avec la complicité du gouvernement, pour renvoyer les salarié.es au travail, sans moyen de protection face à l’épidémie, pendant que le n°1 du Medef est protégé dans son manoir sur la côte Atlantique !
Cette crise sanitaire met aussi en lumière l’hypocrisie du Medef et les fractures sociales du pays. Pendant que les uns se retranchent dans leurs manoirs, les ouvriers, les employés sont envoyés en première ligne, au casse-pipe.
La crise met aussi crument en relief que les emplois vitaux sont aussi ceux les moins bien valorisés socialement et les moins bien rémunérés : agents de la propreté publique, employés des grandes surface, agent.es de nettoyage, ouvrier.es de l’industrie agroalimentaire, agriculteurs, chauffeurs routiers, soignant.es, personnels des Ehpad, fonctionnaires territoriaux ou de l’État… La liste est longue et révèle l’injustice salariale qui nous est faite.
L’après-crise sanitaire devra revoir les grilles salariales de toutes ces professions essentielles.
Pour l’instant, le gouvernement entend, comme en 2008, faire payer la crise aux salarié.es.
La CGT s’opposera à ces logiques de prédation qui nous ont conduit à la catastrophe actuelle et luttera comme toujours pour la justice sociale.