Ce vendredi 13 mars, les « jeunes pour le climat » ont appelé les collégien-nes, les lycéen-nes et les étudiant-es à une nouvelle journée de grève pour le climat. Dans ce cadre les organisations syndicales CGT, FSU et SUD éducation ont déposé un préavis de grève pour couvrir l’ensemble des personnels travaillant dans les établissements scolaires.
La CGT avait aussi appelé à rejoindre la manifestation pour le climat
Notre organisation est plus que jamais mobilisée sur cette question. En janvier, Philippe Martinez avait signé une tribune dans le Journal du Dimanche, laquelle appelait à « répondre à la double urgence climatique et sociale » et à défendre « une autre vision du monde que celles des élites de Davos existe ».
« Aujourd’hui, on ne peut plus parler de l’urgence social sans parler de l’urgence climatique. Et à l’inverse, les militants du climat ont compris l’importance de se mobiliser avec les travailleur.ses. Les travailleur.ses sont inventif.ves, ils et elles savent comment produire mieux. On sait qu’on peut produire local, équitable, en respectant les droits des travailleur.ses. À la CGT, c’est un débat qui ne cesse de monter. », estime Marie Buisson, dirigeante confédérale et membre du collectif confédéral « environnement ».
La crise climatique est urgente !
Les alternatives sont connues et nombreuses et pourtant les décideurs politiques et économiques retardent leur mise en œuvre au nom d’intérêts particuliers. Pourtant résoudre la crise climatique est urgente ! Scientifiques et économistes sont chaque jour plus nombreux à tirer la sonnette d’alarme. Des chercheurs ont d’ailleurs établi que l’épidémie du coronavirus n’est pas sans lien avec la destruction des habitats naturels. Les espèces menacées sont poussées vers les habitats restreints que leur laissent les implantations humaines, ce qui entraine un contact proche et répété avec l’homme, une promiscuité qui permet aux microbes de muter en agents pathogènes pour l’homme.
Les annonces présidentielles d’hier concernant l’épidémie ont entrainé l’annulation de la marche parisienne du 14 mars : « Malgré la validation du trajet de la marche pour le climat samedi 14 mars par la préfecture de Paris, les organisateurs considèrent aujourd’hui que les conditions ne sont pas réunies pour garantir la sécurité des participantes et des participants et susciter une mobilisation massive sous la forme d’une marche à la veille des élections municipales, ont justifié les trois organisations. Cela n’engage en rien les organisateurs de marches ailleurs en France », ont-elles précisé.
« La crise climatique et écologique est la plus grande que l’humanité ait jamais connue, rien ne saurait justifier que notre détermination soit entamée. Les événements obligent à inventer de nouvelles formes de mobilisations. Vendredi 13 mars, les détails d’un dispositif alternatif de mobilisation seront communiqués pour porter la voix et la détermination de toutes les personnes qui souhaitent se mobiliser ».