Le groupe UPM a annoncé la vente du site en septembre 2019. Faute de repreneur officiel, un PSE s’engage. Pourtant, ce site qui a fêté ses 90 ans est la preuve qu’il n’y pas d’opposition entre vieille industrie et modernité. Il répond aux normes environnementales les plus élevées.
La CGT porte des projets industriels pour le site qui peuvent permettre la sauvegarde des emplois et de la filière recyclage.
En effet, la sauvegarde de cette papeterie n’est pas seulement une question industrielle et de suppression de plusieurs centaines d’emplois, c’est aussi une question d’écologie et de démocratie.
Rien ne justifie la fermeture de la papeterie, si ce ne sont d’obscures motivations d’enrichissement de quelques actionnaires déjà bien gavés.
À l’heure d’une crise environnementale d’une gravité jamais connue dans l’histoire de l’humanité, les choix que nous faisons aggravent ou amortissent l’impact de cette crise sur nos vies, actuelles et futures.