Suite à la contestation, le PSE a été revu par la direction :
- 307 postes seraient supprimés au lieu des 792 prévus initialement, en échange « d’un plan de réductions de coûts et d’amélioration de la performance du site représentant des économies de 12 millions d’euros par an », soit l’abandon de dix jours de RTT (qui passeraient de 21 à 11) ;
- augmentation du temps de travail pour ceux qui sont en équipes (de 1 305 heures par an à 1 400), la suspension pour trois ans des versements au titre de l’épargne salariale ;
- un « plan de modération salariale ».
La CGT a refusé de signer cet accord. « Ils ont validé cet accord sans consulter les salariés », dénonce Damien Pagnoncelli, secrétaire général du territoire de Belfort.
La CGT appelle à maintenir la pression sur les négociations et créer un mouvement de masse d’ici la fin des négociations, pour faire reculer la direction.
« En début de semaine, il y a eu un débrayage, la direction voulait remettre en cause le paiement des jours de grèves. Il y a trop de promesses rompues.
Cet accord n’est pas acceptable : ils vont non seulement détruire de l’emploi mais aussi revenir sur des conquis sociaux concernant le temps de travail, les primes… »
Des assemblées générales sont régulièrement organisées au sein des ateliers. « La stratégie consiste à être au plus près des salariés, de leur rendre des comptes, mais aussi à remettre de la démocratie au cœur de l’usine. »
La CGT n’a pas signé et entend maintenir la pression pour ne pas perdre les conquis sociaux des salariés.