Les salariés se sont rassemblés le 8 octobre devant le ministère des Solidarités et de la Santé pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail et de la prise en charge des personnes en situation de dépendance.
Dans le secteur privé comme dans le secteur public, les travailleurs font face à un même ennemi : l’austérité. Dans les établissement privés, le reversement des dividendes aux actionnaires se fait au détriment des salariés et des résidents. Dans les établissements publics, la politique consiste à réduire les coûts de fonctionnement sur le dos des personnes âgées.
La CGT revendique la création de 200 000 emplois pour l’aide à la personne, l’augmentation des salaires, le respect du ratio « un soignant par résident », des conditions de travail dignes avec un meilleure reconnaissance de la pénibilité.
Pour les aides à domiciles, le temps de trajet n’est pas compté dans le temps de travail, c’est pourquoi les salariés demandent que ce temps passé sur la route soit reconnu comme du travail effectif et rémunéré, et que les barèmes kilométriques soient revalorisés.
Plus largement, la CGT revendique la mise en place d’un financement pérenne pour la prise en charge de la perte d’autonomie dans le cadre de la branche maladie, ainsi que l’abrogation de la réforme de la tarification des Ehpad et la garantie de l’arrêt des baisses de dotations, avec des financements à hauteur des besoins.