Prenons un gouvernement ultralibéral qui a fait le choix de soutenir les services privés contre les services publics et/ou les détourner de leur finalité initiale pour les mettre à la disposition du patronat et de la finance.
Ajoutons des institutions publiques – au service de l’État – dont les membres, tout aussi libéraux, ne veulent plus entendre parler d’intérêt général, commun ou collectif et pour lesquels tout investissement devrait avoir rapporté le double dès le jour suivant, sauf quand il s’agit de faire des cadeaux aux grands possédants.
Ajoutons encore le projet de cession de La Poste à la CDC, privatisant davantage encore notre entreprise et la soumettant un peu plus aux desiderata des actionnaires (1er annonce au dernier Conseil d’administration faire une économie de 300 millions d’Euros).
Finissons par des dirigeants de La Poste qui se fichent du service public comme de leur première chemise, mais sollicitent les aides publiques à tour de bras, en bons libéraux décomplexés. Agitons le tout et nous voilà en face d’un cocktail explosif en termes de régressions sociales, le projet « Mandarine ».
Et surtout si on y ajoute la négociation du nouveau contrat tripartite de présence postale territoriale.
L’obligation de nous mobiliser nous saute alors aux yeux avec l’orientation économique avec la fermeture de 2805 bureaux d’ici 4 ans. Dont 1218 fermetures de bureaux d’ici à fin 2020.