Les salariées du Bloc obstétrical entrent dans leur huitième jour de grève fortes d’un taux de participation à 100%.Le pic d’activité tant redouté par les salariées est amorcé.
La période estivale voit en effet, en plus des accouchements programmés (+10% environ), des patientes arriver d’autres maternités parfois pour des motifs médicaux (la maternité du CHU est la seule de niveau 3 dans un secteur géographique très large) mais aussi pour des motifs d’effectifs réduits pour les vacances d’été dans nombre d’établissements. Autant de facteurs qui renforcent l’activité et accélèrent l’épuisement des salariées déjà en sous effectifs.
Il faut rajouter à cela de récents arrêts de travail dus également à cette surcharge d’activité. Ces arrêts sont remplacés dans la limite de la disponibilité et des priorités définies pour la suppléance.
Face à cette situation alarmante la CGT a interrogé de nouveau la Direction dans le but d’obtenir rapidement et de façon pérenne les effectifs indispensables à la prise en charge sécurisée des patientes et des conditions de travail dignes de ce nom pour les salariées. En guise de réponse la Direction s’est fendue d’un mail laconique indiquant que conformément à sa volonté il fallait attendre le 11 juin pour espérer une réponse.
Pour la CGT, nous voyons mal ce qui pourrait s’annonce le 11 juin qui d’ores et déjà ne pourrait être communiqué. Stratégie de gain de temps ? Tentative de pourrissement de la situation ? Questions légitimes s’il on en juge par le maintien du mouvement de grève aux Urgences et son amplification au niveau national. La maternité va mal ses salariées sont en souffrance mais continuent au prix de leur santé de prendre en charge avec toute l’attention qui les caractérise les patientes. Le CHU ne va pas mieux, des réponses concrètes doivent être données rapidement