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L’Éducation nationale a mis en ligne une série de conseils pour parer aux risques de la canicule.
Avec quelques brumisateurs ça devrait le faire…
Sinon faut croiser les doigts pour qu’un drame n’arrive pas !
ÉDUCATION – “Encore des gens qui semblent n’avoir jamais vu une école en vrai…” Ce dimanche 23 juin, la France entière se prépare à un épisode caniculaire hors du commun pour un mois de juin. Pendant près d’une semaine, des températures records vont effectivement être relevées partout dans un pays encore en pleine activité avant les vacances scolaires.
En effet, les écoles et collèges français sont encore occupés, et le ministère de l’Éducation nationale a dû publier en vitesse des recommandations pour les directeurs d’écoles et les chefs d’établissement. Sur le site de la rue de Grenelle, on découvre ainsi des invitations à “garder les enfants dans une ambiance fraîche” ou à ”étudier les possibilités de limiter les entrées de chaleur dans les salles”.
Des conseils aux allures de vœux pieux irréalisables, à en croire de nombreux professeurs, qui dénoncent un décalage entre ces conseils non-informés et la réalité du travail dans les classes. “Depuis quand on a des volets dans nos classes? Des thermomètres qu’on n’a pas, et qui serviraient à quoi? À voir qu’il fait 40 dans la classe, et 38 dans la cour?”, s’insurge par exemple une professeure sur Twitter.
En effet, pour de nombreux enseignants et professeurs, ces directives sont absolument intenables. Sur les groupes Facebook de “Stylos rouges”, ce mouvement de protestation du mouvement enseignant né par imitation de celui des gilets jaunes, des messages d’avertissements sont même lancés à l’adresse des parents d’élèves.
“Vos enfants ne sont pas en sécurité! Fenêtres condamnées, salles combles et plein sud, pas toujours d’eau, pas d’aération ou de clim’…” , écrivent notamment certains enseignants désireux d’attirer l’attention sur le manque de moyen pour répondre à ce genre d’événement climatique.
Les recommandations du ministère sont ainsi vues comme “souvent incompatibles avec la réalité”, par les professeurs qui s’expriment sur les réseaux sociaux. “Cours dans des préfabriqués, grandes verrières non ouvrables, cours sous les toits, pas de zone fraîche pour accueillir tous les élèves, 32 élèves dans 40m2 sous 30°C…”, liste l’un d’entre eux.