Philippe Martinez brièvement exfiltré de la manifestation du 1er-Mai : Christophe Castaner « m’a demandé si j’allais bien, comme s’il s’inquiétait de ma santé »

PRESSE: https://www.francetvinfo.fr/decouverte/1er-mai/la-cgt-chargee-par-les-policiers-christophe-castaner-m-a-demande-si-j-allais-bien-comme-s-il-s-inquietait-de-ma-sante-declare-philippe-martinez_3423827.html

Le secrétaire général de la CGT a été contraint de quitter brièvement le cortège parisien, mercredi 1er mai, en début d’après-midi. Philippe Martinez pointe du doigt les forces de l’ordre« Je suis arrivé à la manifestation à 13h15. J’avais rendez-vous avec vos confrères pour un point de presse traditionnel. Vers 13h45, il y a eu des échauffourées dans le carré de tête. Les forces de l’ordre sont intervenues et ont visé une camionnette de la CGT qui ouvre le cortège », déclare-t-il sur franceinfo. Philippe Martinez qui assure qu’il y a eu ensuite « des gaz lacrymogènes et une volonté délibérée d’affrontements ».

>> DIRECT. 1er-Mai : le ministère de l’Intérieur dénombre 164 500 manifestants en France, la CGT évoque 310 000 participants

La préfecture de police a assuré sur Twitter que la CGT n’avait « jamais été la cible des policiers et gendarmes ». Un message repris par le ministre de l’Intérieur. Christophe Castaner qui a tenté de joindre Philippe Martinez au téléphone et lui a laissé un message écrit, indique le leader de la CGT : « Il m’a demandé si j’allais bien, comme s’il s’inquiétait de ma santé. » Philippe Martinez ne lui a pas encore répondu. « Je vais lui écrire », assure-t-il toutefois.

« Une grande journée de mobilisation »

« C’est une grande journée de mobilisation, c’est ça qu’il faut retenir ! On vient de dépasser les 310 000 manifestants dans toute la France, affirme le secrétaire général de la CGT, quand le ministère de l’Intérieur en compte deux fois moins. « Il y a, sur les questions sociales, convergence d’intérêts et convergence des revendications », a assuré Philippe Martinez sur franceinfo, invitant le chef de l’Etat à « revoir sa copie », une semaine après les annonces d’Emmanuel Macron pour répondre à la crise des « gilets jaunes ».

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.