La formation professionnelle est la cible d’une attaque globale et destructrice de la part du gouvernement. L’ensemble de la formation publique est impacté par les contre-réformes.
Le capitalisme ne peut supporter les qualifications, le MEDEF et le gouvernement veulent en finir avec les métiers et leurs grilles de salaire.
Dans cette œuvre de destruction l’AFPA est un des symboles qu’il faut détruire. C’est pourquoi elle subit un PSE sans précédent, l’un des plus importants en France, le premier de cette ampleur dans un EPIC.
Celui-ci pourrait entrainer jusqu’à 2000 Suppressions d’emplois, et 38 fermetures de centres de formation. Ce serait le coup de grâce à cette institution conquise par la CGT grâce à Ambroise Croizat.
La formation professionnelle ne peut être soumise à la loi du marché, les effets de la mise en concurrence des organismes sont multiples :
- Impact sur la qualité des formations dispensées.
- Précarisation des salarié.es (CDD, Auto-entrepreneur, etc…) ce qui dégrade les conditions d’apprentissage.
- Difficultés d’accès à la formation pour les usagers.
De plus, la monétisation du Compte Personnel de Formation va rendre quasiment impossible :
- L’accès à la formation aux privé.es d’emplois, précaires et salarié.es
- La reconversion des salarié.es licencié.es
- Un renforcement de la concurrence
Les syndicats CGT réunis en congrès soutiennent l’AFPA, et ses salarié.es dans la lutte.
Ils appellent à soutenir toutes les actions et ce dès le 23 Mai devant le tribunal de Bobigny à 09h30.
L’AFPA appartient à la CGT, l’AFPA appartient à tous les salarié.es,
Nous devons conquérir un réel service public de la formation professionnelle aux services de tous les usagers !
C’est pourquoi l’AFPA doit vivre !
Dijon, le 17 mai 2019