Cette citation de Guy Debord ne se vérifie plus avec l’équipe gouvernementale actuelle qui prône le mensonge systématique en « art » de gouverner.
Si les politiques ont toujours pris quelques libertés avec la vérité, l’équipe actuelle n’est plus vraiment sur la même planète et le mensonge systématique est la seule forme de gouvernance scrupuleusement observée.
Les exemples sont multiples de cette dérive Orwellienne sur le principe de l’inversion du réel comme résumé par la formule « la guerre, c’est la paix ».
Ainsi la loi sur l’enseignement supérieur qui multiplie par 10 les frais d’inscriptions pour les étudiants extra européens s’intitule « Bienvenue en France ».
Pour l’emploi et la formation, la loi s’intitule « libre choix de son avenir professionnel » alors qu’elle remet en cause le financement de la formation continue et soumet la formation uniquement aux besoins immédiats de l’entreprise.
La « loi ESSOC pour une société de confiance » qui transforme le contrôle fiscal en
conseil fiscal (gratuit !) aux entreprises) et laisse le champ libre à la fraude.
La loi Blanquer pour une « école de la confiance » qui met sous tutelle les enseignants et met en concurrence les établissements publics avec le privé.
Ils se gargarisent de dialogue social tout en liquidant les droits syndicaux et en n’écoutant personne.
La Loi Transformation de la Fonction Publique donne « des nouveaux droits aux fonctionnaires comme aux contractuels avec la possibilité d’une rupture conventionnelle », et assure le « renforcement des garanties en matière de santé et sécurité au travail » en supprimant les CHSCT…
ad nauseam.