À quelques semaines des élections européennes, mais aussi du congrès de la CES qui se tiendra fin mai à Vienne, les organisations syndicales exigent d’en finir avec les politiques d’austérité dont souffrent les travailleurs et qui minent les économies de tout le continent. Ils dénoncent la financiarisation de l’économie qui privilégie, partout, les exigences des actionnaires au détriment de l’investissement dans la recherche ou les salaires.
Elles revendiquent des emplois de qualité, qui passent aussi par l’investissement industriel, des augmentations de salaires, des garanties collectives et des normes sociales à l’échelle européenne. Il s’agit, précise la CGT, d’en « finir avec la tendance actuelle de rendre le travail toujours plus précaire et les travailleurs toujours plus vulnérables ». Ils s’agit d’obtenir non pas socle social théorique, mais des droits concrets.