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Le couperet des 14 postes supprimés est tombé au CTA du 14 mars.
Mais ce n’est pas tout : il faut y ajouter 1,5 ETP en moins en établissement. Selon l’administration, ces choix auraient limité la casse. Mais pour qui? Faut-il en y entendre que les personnels administratifs des CIO comptent pour du beurre ? Et l’année prochaine, si nous n’arrêtons pas l’hémorragie, qui en fera les frais ? Qui sera jugé moins « utile » et à sacrifier ?
L’administration cherche à limiter l’impact psychologique des suppressions en prévoyant d’enlever 0,5 ETP dans les établissements, en déqualifiant des postes, en laissant des postes vacants avec des contractuels dessus pour mieux couper l’année suivante.
Au cours du vote au CTA, malgré le positionnement intersyndical unanime affiché depuis le mois de janvier contre les suppressions de postes, l’UNSA s’est abstenue alors que les autres organisations syndicales votaient contre les mesures de suppression d’emplois. Nous déplorons ce recul.
Pour la CGT, chaque suppression de poste est inadmissible. Qu’il s’agisse d’un CIO, d’un EPLE ou d’un service déconcentré, cela dégrade nos conditions de travail, bloque les possibilités de mutation et d’évolution professionnelle, entretient la pénurie d’emplois dans les EPLE et les services et ne résorbe en rien la précarité.
Combien de temps allons-nous supporter cela ? Faisons-nous respecter tous ensemble !