Après la mobilisation historique de 2018, qui faisait suite aux nombreuses agressions subies par les surveillants pénitentiaires, rien n’a changé depuis dans leur quotidien. Ainsi, deux surveillants ont de nouveau été agressé violemment, à Condé-sur-Sarthe. Face à ces deux tentatives de meurtre, la ministre de la Justice ne peut continuer à ignorer le malaise d’une institution à la dérive.
La CGT Pénitentiaire souligne sa volonté d’améliorer significativement la sécurité des établissements et des personnels. Comme portées par l’entente syndicale, de réelles avancées doivent être prises tant en matière statutaire qu’indemnitaire. L’évolution du métier de surveillant pénitentiaire doit passer par l’obtention de la catégorie B, avec fusion des grades.
La CGT Pénitentiaire appelle à maintenir la pression jusqu’à la prochaine rencontre avec la ministre, qui aura lieu le jeudi 14 mars 2019.