A la Sécurité sociale, la politique salariale des directions est largement négative depuis plusieurs années. En effet, depuis 2010, la valeur du point n’a augmenté qu’une seule fois en 8 ans (et seulement de 0.50 % sur 2017).
Le contexte général est marqué par une reprise de l’inflation et pénalise lourdement ceux qui n’ont pas eu d’augmentation individuelle. Le cadrage budgétaire imposé par les pouvoirs publics se durcit alors que les comptes du régime général de la Sécurité sociale sont sortis du rouge.
Depuis décembre, l’UCANSS est incapable d’apporter une réponse sur les salaires, sur des mesures immédiates pour tous en rattrapage de la perte du pouvoir d’achat, ni sur le financement de la future classification.
Il est temps d’apporter une réponse aux salariés de notre institution. Ces salariés, dont l’investissement professionnel n’est plus à prouver, sont les véritables acteurs d’un service public de qualité.
Alors que les effectifs, du fait des économies à réaliser dans le cadre des COG, se réduisent drastiquement :
- · Le nombre d’assurés sociaux dépendant du régime général augmente constamment : (étudiants, travailleurs indépendants…)
- · De nouvelles missions sont intégrées annuellement (prélèvement à la source, prime d’activité, transfert des missions et des salariés du RSI, des organismes conventionnés, des mutuelles d’étudiants et de fonctionnaires, etc…).
C’est pourquoi, les organisations signataires revendiquent :
- · L’augmentation significative de la valeur du point et salaire minimum professionnel garanti à 2 000 € brut
- · L’obtention de la prime Macron soumise à cotisations
- · L’arrêt des suppressions de postes et remplacement de tous les départs par des embauches en CDI.
- · La mise en place d’une classification qui permette un véritable déroulement de carrière.
- · L’attribution de mesures immédiates pour tous les salariés en rattrapage de la perte du pouvoir d’achat.
- · Le respect et maintien de toutes les dispositions de la Convention Collective Nationale.
Concrètement, ce sont l’UCANSS et les tutelles ministérielles qui détiennent la clé tant sur les rémunérations que sur l’emploi et les conditions de travail.
Faisons leur entendre nos revendications, tous ensemble, Tous en grève le 29 Janvier 2019 55 minutes – ½ journée ou 1 journée
Pour les Pays de la Loire :
Rassemblement à 13h30 devant la préfecture de Nantes.