« La CGT c’est nous, c’est elles »

Comment faire progresser la place des femmes dans la CGT et au travail ? Les leviers existent et le collectif femmes-mixité y travaille. Une journée confédérale « La CGT, c’est nous, c’est elles » était organisée le 7 février 2019 à la CGT à Montreuil. La consultation que la CGT a réalisée auprès de 10 000 femmes montre par exemple que 20% des femmes interrogées seraient prêtes à prendre des responsabilités dans le syndicat si on leur proposait, explique Sophie Binet pilote du collectif femmes-mixité.

A un mois de la journée pour le droit des femmes le 8 mars, des débats et rencontres ont été organisées notamment sur la revalorisation des métiers à dominante féminine. Des femmes syndicalistes espagnoles, invitées pour la journée, se sont également arrêtées sur l’augmentation de 22% du SMIC en Espagne et ses conséquences pour les femmes dans cette vidéo. En conclusion de la journée, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est intervenu en disant notamment qu’au 52ème Congrès de la CGT aucune délégation ne serait validée si les objectifs de parité n’étaient pas respectés. Des objectifs qui doivent être partagés dans toute l’organisation.

Maryse Dumas, membre de l’Institut d’Histoire Sociale, est revenue sur la place des femmes dans la CGT. Le 6 février dernier, à la veille de la journée confédérale « La CGT, c’est nous c’est elles », elle s’est exprimée sur le thème des conférences de femmes organisées dans la CGT à travers son histoire.

Photo © Laurent HAZGUI / Divergence

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.