CR de l’action du 5 février et audience

Personnels administratifs et techniques: Action du 5 février et audience

Lors de l’AG du 31 janvier, nous avions décidé :
– La diffusion de la motion adoptée lors de l’AG du 31, le 5 février à partir de 7h30,
– La communication à la presse (écrite, télé, radio) de cette motion,
– Une demande d’audience au Recteur pour porter les signatures de la motion du 24 janvier,
– Une nouvelle AG à 10h le matin du 5 février.

L’AG de ce jour, 5 février, a réuni plus de 50 personnels.
Elle a décidé de diffuser un appel au rassemblement le 28 février, jour du GT de préparation de rentrée, le mardi 26 février, tôt le matin, comme organisé le 5 février.
Une délégation de 4 personnes a été reçue en audience par le Secrétaire général (M. Pierre Jaunin), le SGA DRH (M. Marc Vauléon) et le SG des moyens (M. Tanguy Cavé), à défaut du Recteur. Elle était composée de 2 collègues désignés par l’AG et de 2 représentants de la CGT Educ’Action et du SPASEEN- FO pour :
− remettre les 265 signatures sur la motion du rectorat et la DSDEN 44
− remettre les 44 signatures de la motion votée à la DSDEN 49 sur les postes et les salaires
− faire part des revendications des personnels contenues dans la motion du 31 janvier :
 Maintien des 14 postes dont la suppression est annoncée à la rentrée prochaine et création de tous les postes nécessaires au bon fonctionnement des services ;
 Augmentation des salaires par la revalorisation du point d’indice, 300 € nets mensuels tout de suite pour commencer ;
 Le remplacement immédiat des personnels absents ;
 Le renforcement significatif du pôle remplacement par la titularisation des contractuels.

Les 2 premières revendications ne relevant pas du périmètre du Recteur, l’objectif de cette audience était qu’elles soient transmises au Ministère via le Recteur.
Concernant les motions signées, l’une par 265 collègues du Rectorat et de la DSDEN 44 et l’autre par 44 collègues de la DSDEN 49, le SG semble confus et ennuyé parce qu’il ne sait pas dire combien de personnels ont vraiment signé contre les suppressions de postes ou pour une augmentation de salaire.
Toujours selon le SG, l’Académie de Nantes « n’est pas la plus à plaindre ». On pourra ainsi se remémorer les propos tenus début janvier par le recteur, lors de ses voeux, nous enjoignant à nous réjouir de ne pas « être dans une académie mutualisée ».
En revanche, la prise en compte des moyens de remplacement et des postes relèvent de la politique académique, et les échanges ont donc essentiellement porté sur notre refus des suppressions et sur la question des remplacements des collègues absents. Voici les réponses de l’administration.
Concernant le remplacement immédiat des collègues absents :
Le Secrétaire Général nous a informé ne pas être au courant de problèmes de non remplacement dans les services.

Nous avons donc fait un état de ce que nous connaissions :
• la DEC 8 (2 titulaires non remplacés depuis Nöel et un service qui fonctionne avec 2 contractuels, la DEC demandant à des collègues d’autres bureaux de donner un coup de main)
• la DEC 7 avec une collègue non remplacée depuis fin novembre
• la DESUP avec un poste de chef de service non pourvu depuis novembre
• la DIPE avec 1 collègue arrêtée depuis 3 semaines en DIPE1, une absence de 3 semaines à la DIPE3, 1 remplacement non assuré à la DIPE 5 et 1 poste de chef de DIPE 5 vacant depuis novembre)

Sur les remplacements de chefs, tout ne serait dû qu’à des exigences de calendrier et aux nécessités de respecter les procédures. Pour la DESUP, le recrutement est fait et il sera officialisé dans les jours qui viennent. Pour la DIPE 5, la clôture des candidatures approche. Il restera les auditions avant de faire le choix. Le SG nous a dit qu’on ne remplaçait pas un chef comme un « emploi lambda »…

Sur les autres absences, il s’agit selon le Secrétaire Général de « question de conjoncture ». Il serait plus facile de mettre en place un remplacement à la rentrée qu’en cours d’année.
Nous avons pointé que le problème de vivier réside à la fois dans la faiblesse des salaires mais également dans un manque d’anticipation de reconstitution d’un vivier, puisque cela fait au moins deux ans que l’on constate des problèmes de remplacement. Les collègues en ont marre de récupérer du travail en plus !

Concernant le renforcement du pôle remplacement :
Selon le SGA Directeur des Moyens, « On souhaite faire notre travail, on applique ce qu’ont décidé nos élus » et notre demande de surconsommer des postes serait d’aller à l’encontre des « règles démocratiques ».
Le SG confirme en affirmant que nos demandes de créations de postes pour le pôle remplacement sont « aux antipodes de la situation actuelle ». Nous lui avons répondu qu’il était dans son rôle et nous dans le nôtre !
Le SG nous dit qu’il « ne sait pas où il y a du gras » et nous enjoint donc à désigner des services où il y aurait possibilité de supprimer des postes » pour dégager des moyens pour constituer une équipe de Titulaires Remplaçant parce que « cela coûte en emploi ».
Nous avons pointé l’absence de GRH, de postes adaptés, de médecin de prévention, d’allègements de service pour les collègues en reprise d’activité, ce que le DRH a bien voulu reconnaître, notant notamment la différence de traitement entre les branches (personnels administratifs, personnels enseignants).
Nous avons fait ce compte rendu aux collègues encore présents lors de notre sortie d’audience.
Nous appelons tous les personnels à se rassembler sur leurs lieux de travail à 13h30 le jeudi 28 février, jour du groupe de travail sur les postes administratifs.

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.