Nous avons appris par voie de presse ce week-end que le préfet autorisait subitement les ouvertures des commerces le dimanche sur tout le département pour tous les dimanches de décembre et les deux premiers dimanches des soldes d’hiver 2019, ceci sans aucune concertation préalable. Le motif invoqué est le mouvement des gilets jaunes. De qui se moque l’État ?
Depuis plusieurs années, à Nantes, un pseudo accord sans valeur négocié par quelques syndicats avec le patronat permet à la Maire de Nantes d’autoriser l’ouverture des commerces quelques dimanches en décembre. Depuis le début la CGT dénonce cette forfaiture et annonce qu’une brèche a été ouverte qui ne cessera de s’agrandir.
C’est ce que vient de faire le préfet, piétinant au passage le pseudo accord négocié par quelques-uns. Il se réfugie derrière le ridicule prétexte du mouvement des gilets jaunes et permet ainsi de donner entière satisfaction au patronat nantais, qui n’attendait que ça depuis plusieurs années.
La CGT dénonce cette nouvelle forfaiture. Nous demandons l’annulation de cet arrêté préfectoral et appelons les salariés à entrer en lutte contre cette nouvelle atteinte à leur droit au repos. Le volontariat ne doit pas être imposé par un quelconque chantage à la prime ou à l’intéressement. Nous avons déjà des échos que cela se produit.
La CGT se tient à la disposition des salariés des commerces et des différents services impactés par cette décision préfectorale.
Communiqué de l’Union Locale CGT Nantes