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Depuis des mois, la CGT dénonce:
- les attaques contre les salaires, la baisse des pensions et minima sociaux
- les attaques contre la protection sociale
- les réformes porteuses de régression sociale pour l’Éducation nationale et ses personnels.
Pour la CGT Éduc’action:
Baisse des financements publics + privatisations dans les services publics
- Augmentation de la fracture sociale et des inégalités entre les territoires de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité
À son tour la jeunesse dénonce les réformes dont elle est victime et qui vont la précariser encore davantage.
C’est l’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, ainsi que leur refus d’ouvrir de véritables négociations, qui génèrent une colère légitime.
La CGT Éduc’action partage cette colère et appelle à une journée de grève le 14 décembre
ENSEMBLE, CONSTRUISONS le RAPPORT de FORCES POUR EXIGER dans la Fonction publique
- hausse du point d’indice
- augmentation immédiate de 400€ pour tou·tes
- aucun salaire inférieur à 1800€ nets
- abrogation du PPCR et du RIFSEEP (rémunération au mérite)
- abrogation du jour de carence
- maintien de la retraite par répartition, basée sur le salaire socialisé (les cotisations)
- retraite à plein traitement (75% des 6 derniers mois) à 60 ans et/ou 37,5 années de cotisation
- fin de la CSG qui transfère le financement de la sécurité sociale par le salaire vers l’impôt
Exigeons des investissements pour l’École :
- baisse des effectifs dans toutes les classes
- des personnels en nombre: 1 Aed/ 75 élèves (1/50 en Éducation prioritaire) et 1 CPE/ 250 élèves (1 minimum en éducation prioritaire )
- une carte de l’Éducation prioritaire établie sur des critères objectifs et partagés par les personnels incluant les lycées
- des moyens à la hauteur des besoins en éducation prioritaire pour donner plus à celle et ceux qui ont moins
- abandon de la réforme territoriale et de la fusion des académies
- diminution du temps de service de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale
- financement des services publics et leur extension en taxant le capital
- titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité.
Exigeons une École émancipatrice :
- Retrait des réformes Blanquer des lycées généraux, technologiques et de la voie professionnelle
- Abrogation de la loi ORE et fin de la sélection à l’entrée de l’université
- Gratuité des inscriptions à l’Université
- Ouverture de concertation avec les personnels pour une École rompant avec la reproduction sociale
- Collège unique réellement démocratique
- Lycée unique et polytechnique assurant à toutes et tous un enseignement général et professionnel
Ensemble, exigeons la fondation d’une École actrice de la transformation sociale assurant la construction collective d’une culture commune