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C’est le moment de porter nos revendications !
Après 3 semaines de colère sociale que le gouvernement n’a voulu ni voir, ni entendre, après des mois de mépris envers les salarié·es, il y a urgence à rejoindre la mobilisation qui, partie du prix de l’essence porte aujourd’hui des exigences de justice sociale et de démocratie.
Depuis des semaines, la mobilisation des gilets jaunes et de la jeunesse prend de l’ampleur et expriment avec force son rejet de l’injustice, de la précarité et du mal-vivre.
Le gouvernement réprime avec violence. Ses dernières annonces, si elles montrent ses difficultés, ne pourront pas permettre à une majorité de la population de vivre mieux.
Dans l’éducation aussi la précarité et l’austérité ne sont plus supportables !
Pour les personnels de l’éducation aussi, la pauvreté existe. Aed et Aesh, majoritairement payés 600-700€ en sont un exemple. Plus largement, l’ensemble des contractuel·les, pourtant indispensables au fonctionnement du service public d’éducation, enchaînent les contrats précaires, sont payé·es une misère et bouclent très difficilement leurs fins de mois.
Aesh comme Aed n’ont aucune perspective d’accéder au statut de fonctionnaire et les autres contractuel·les voient cette possibilité se réduire encore avec la fin des concours Sauvadet et les réductions de l’emploi public.
Notre précarité fragilise le service public et réduit nos faibles droits face à l’employeur. Elle nous met en concurrence, nous isole…
À présent, avec CAP 2022, le gouvernement entend encore réduire l’emploi public et développer la contractualisation, aggravant la précarité de tou·tes. Il faut mettre fin à la précarité et sortir de ce système qui détruit les services publics.. Il faut mettre fin à la précarité et sortir de ce système qui détruit les services public.
En rejoignant la mobilisation, c’est le moment d’exiger :
- l’augmentation immédiate des salaires. Pas un salaire en dessous de 1800€;
- la titularisation des précaires de l’éducation sans condition de concours, de nationalité et de diplôme, avec l’arrêt du recrutement de nouveaux précaires ;
- la création d’un statut de fonctionnaire pour les AESH et les métiers nouveaux ;
- le retrait des réformes Blanquer (ParcourSup, Voie professionnelle, Bac et lycée général) ;
- la création des postes à la hauteur des besoins d’une amélioration du service public d’éducation ;
- l’abandon de CAP 2022 qui menace l’emploi et les services publics et entend développer le recours aux emplois précaires.
Précaires de l’éducation, faisons entendre nos revendications
La CGT Éduc’action appelle les personnels de l’éducation à rejoindre la mobilisation
Dans notre secteur, les lycéen·nes sont fortement mobilisé·es et appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 11 décembre. La CGT Éduc’action dénonce la répression violente de leur mobilisation et appellent les personnels à favoriser sa libre expression.
Il est temps que les personnels entrent aussi en action. La CGT-Educ’action appelle les personnels à se réunir en AG pour organiser collectivement les convergences de mobilisation.
À l’occasion de la journée interprofessionnelle, la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à se mettre massivement en grève le 14 décembre contre la précarité et pour la justice sociale.