Depuis plus d’une semaine maintenant, la mobilisation des gilets jaunes exprime la colère de larges franges de la population. Ces mobilisations, largement auto-organisées, et cette colère ne doivent pas être vaines. Des changements, des ruptures mêmes, sont nécessaires et urgents pour que chacune et chacun de nous, salarié.e.s, précaires, chômeurs/ses et retraité.e.s puissent vivre dignement. Des changements qui doivent articuler le partage des richesses, la justice sociale et l’urgence écologique. Et une mobilisation encore plus forte et unitaire pour faire céder le gouvernement.
Chaque mois sont plus nombreux les salarié.e.s, retraité.e.s et privé.e.s d’emploi qui n’arrivent plus à boucler leur budget. La hausse régulière et conséquente du carburant inquiète et fragilise celles et ceux qui n’ont d’autres choix que la voiture individuelle pour les actes de la vie courante. Et, alors que l’hiver s’annonce, la hausse des prix du gaz, de l’électricité, du fuel et des chauffages collectifs aggrave encore le quotidien.
Alors que les profits financiers et patronaux explosent, le gouvernement Macron Philippe accentue sa politique de classe, au service des riches, et, pour la grande masse de la population, la réduction des droits sociaux et une politique fiscale particulièrement injuste et inégalitaire. S’y ajoutent la fermeture de nombreux établissements publics et la suppression de milliers de postes de fonctionnaires accentuant encore le sentiment d’abandon pour toutes celles et ceux qui vivent
loin des métropoles.
Ce vent de colère est légitime et salutaire.