Après la multiplication des actions, le temps de la propagation est venu !
Les gaziers et les électriciens des entreprises de GRDF et d’ENEDIS restent déterminés tant sur le mode d’action que sur leurs revendications.
La FNME-CGT vient de déposer un préavis de grève spécifique pour le secteur de la distribution afin de contraindre les directions d’écouter et d’entendre ces travailleurs en luttes.
Sites concernés :
Aix St Jérôme, Antibes, Arcueil, Aubagne, Avignon, Bagneux, Béthune d’Ascq, Bourg, Brétigny sur orge , Calanques, Cannes, Cantini, Caudan, Chantenois, Clamart, Domont, Douai, Evreux, Frontignan, Hazebrouck,Grasse, Lambersart, Le Blanc Mesnil, Le Mans, Lens, Lille, Lunel, Lure, Magnanville, Manosque, Menton, Merlan, Montmagny, Montpellier, Nantes, Nice Arenas, Perpignan, Poissy, Pontivy, Pornic, Puteaux, Reims, Rennes, Rezé, Saint Herblain, Saint Nazaire, Salon de Provence, Sannois,, Savigny le temple, St Omer, Toulon, Tourcoing, Vannes, Vénissieux, Vesoul, Villeneuve d’Ascq, Vitré, Fougères, Vitrolles.
Les Agents exigent et revendiquent :
- – L’augmentation de leur SNB de 200 euros.
- – L’octroi dans le cadre des AIC de 4 NR pour tous immédiatement.
- – Ré internalisation de activités E/G.
- – Embauche des emplois non statutaires dans certaines régions.
- – Arrêt des suppressions d’emplois.
- – Une vraie politique industrielle des entreprises pour répondre au service public.
- – Reconnaissance professionnelle par une vraie classification.
- – Un vrai service public de l’énergie
signez la pétition pour le service public de l’énergie :
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-oui-au-service-public-de-l-%C3%A9lectricit%C3%A9-et-du-gaz
PANNES, ENVOLÉE DES PRIX, SUPPRESSION DU MÊME PRIX PARTOUT POUR TOUS, RESTRICTIONS…
La politique ultralibérale imposée par la Commission européenne et acceptée par les gouvernements français successifs risque fort de multiplier les risques de ruptures d’approvisionnement.Des producteurs privés n’ont aucun intérêt à maintenir des dispositifs coûteux mais indispensables en cas de pénurie, s’ils peuvent simplement augmenter leurs prix ! (exemple Californien ou Australien).
La mise en concurrence et la privatisation larvée des concessions hydrauliques conduiront, elles aussi, les producteurs privés à s’emparer des plus rentables, laissant les autres au service minimum ou à l’abandon !
De plus, aucun mécanisme lié à des engagements climatiques ne permet actuellement d’imposer un objectif environnemental à des opérateurs privés !Avec la libéralisation, c’est investissements publics et profits privés !
NOUS DISONS NON à la multiplication désordonnée des productions locales, privatisées et concurrentes, car la politique de libéralisation ne permettra plus l’égalité des territoires et fragilisera le réseau national, pourtant garantie de cette égalité.
NOUS DISONS NON aux opérateurs privés dont le seul souci est leur coût de production et leurs marges. Le gaz est moins cher aujourd’hui, mais que se passera-t-il en cas de tensions avec les principaux pays fournisseurs ?
NOUS DISONS NON à la libéralisation, à la fin des tarifs réglementés et à l’offre dynamique imposée.
Les Français, et plus particulièrement les plus défavorisés d’entre eux, disposeront d’une énergie peu chère lorsqu’ils n’en ont pas besoin mais ne pourront plus se chauffer par grand froid, lorsque le prix sera multiplié par cinq ou dix !NOUS DISONS OUI à la première mission du service public de l’énergie qui est d’assurer la sécurité énergétique de tous en France.
NOUS DISONS OUI à la seconde mission du service public de l’énergie qui est d’assurer la péréquation tarifaire, c’est-à-dire que chacun, où qu’il vive, paie son énergie le même prix.
NOUS DISONS OUI à la troisième mission du service public de l’énergie qui est d’assurer l’indépendance énergétique de la France.
NOUS DISONS OUI à la quatrième mission du service public de l’énergie qui est de lutter contre la précarité énergétique.
NOUS DISONS OUI aux missions environnementales renforcées par des engagements climatiques de décarbonation vitaux.
NOUS DISONS OUI au service public qui garantit enfin que les biens communs résultant des immenses efforts d’équipement du pays consentis par les Français, profitent à tous les Français.
L’énergie est devenue plus que jamais essentielle à tous les aspects de notre vie : santé, mobilité, éducation, communication, niveau de vie sont directement liés à l’accès à une énergie sûre et abordable.
Pour cette raison, les élus des CCE considèrent que les énergies électriques et gazières ne sont pas des marchandises comme les autres. Ces énergies font partie du bien commun de toutes et tous. Les missions principales des opérateurs sont des missions de service public.
Elles ne peuvent être assurées que par un service public, dont les critères principaux ne sont pas les profits ou la compétitivité.
Nous, élus des différents comités d’entreprise, vous invitons à défendre un projet de société qui passe par un vrai service public de l’énergie, garant de la cohésion sociale, de l’égalité de traitement, de la solidarité et de l’optimum économique pour la meilleure qualité au moindre coût.
ENSEMBLE, EN SIGNANT CE TEXTE, DISONS OUI AU SERVICE PUBLIC DE L’ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ !
Suivez la campagne nationale pour défendre le service public de l’énergie sur www.oui-au-servicepublic-gazelectricite.fr