Métallurgie
Jeudi 7 juin 2018, la direction de Ford Europe a annoncé sa décision de mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) concernant le site de Blanquefort (Gironde), entraînant une fermeture programmée inacceptable !
Les pouvoirs publics doivent rapidement prendre leurs responsabilités, afin d’éviter une catastrophe sociale. En l’espèce, jeudi 7 juin 2018, la direction de Ford Europe a annoncé sa décision de mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi concernant le site de Blanquefort. Cette décision entraîne par conséquent une fermeture programmée de l’usine, ce qui inadmissible pour deux raisons.
D’une part, le groupe Ford a les moyens de poursuivre l’activité sur le site de Blanquefort, notamment sur le marché européen, via la production de boîte à six vitesses. De l’autre, Ford a commandité un cabinet pour mener une étude en vue d’une reprise d’activité, qui n’a toujours pas été rendue, ce qui rend la décision de fermeture du site d’autant plus incompréhensible.
Ainsi, pour une industrie forte et non pas spéculative, avec pour finalité la pérennisation de l’emploi et non pas la finance, la FTM-CGT poursuivra la lutte aux côté de ses syndicats, ses syndiqués et des salariés de cette filière. La FTM-CGT appelle l’ensemble des salariés de Ford Blanquefort, à s’inscrire dans toutes les actions décidées, pour faire valoir leurs revendications et porter à la connaissance de tous la lutte qu’ils mènent afin de préserver leur emploi et la production en France.
Depuis 2013, Ford a perçu plus de 50 millions d’euros des contribuables, via des fonds publics.