Moins d’impôts
Lorsque nous devons nous acquitter d’une taxe, cela a tendance à ne pas vraiment nous réjouir. Et pourtant, bien que désigné comme notre ennemi à abattre, est-ce que l’impôt ne serait pas en réalité notre plus fidèle allié ? A quoi ressemblerait notre quotidien, notre société sans lui ? Sa suppression profiterait aux plus riches ou aux plus humbles ?
Moins de services publics
Moins de prélèvements, cela veut dire moins d’écoles, moins d’hôpitaux, moins de transports en commun, moins d’accès à la culture et au sport, moins de routes, moins de sécurité… Moins d’impôts, cela veut dire aussi des services publics de moins bonne qualité et qui deviendront partiellement ou totalement payants.
Moins de redistribution
Le système fiscal devrait permettre de collecter des recettes en fonction des capacités financières de chacun et de les redistribuer en fonction des besoins de tous. Cela peut prendre la forme de services publics, d’aides, de prestations et d’allocations… Moins d’impôts augmenterait encore les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres.
Moins pour la majorité
A court terme une baisse de la fiscalité peut paraître alléchante. Pourtant, en l’absence de recettes fiscales, ce sont autant de services gratuits que nous devrons financer individuellement. L’immense majorité de la société a tout à y perdre. Mutualiser et mettre en commun nos richesses profite à tous et permet à la communauté de réaliser des économies.
Plus pour les riches
Les seuls à tirer un bénéfice économique immédiat des baisses d’impôts sont les plus riches. En matière d’impôt sur le revenu, près de 70 % des niches fiscales profitent aux 10 % les plus riches. Ils sont financièrement plus aptes à pallier la disparition d’un service public. Plus de piscine municipale ? Pas grave j’en construis une dans mon jardin !
Vous pouvez aussi ne plus payer d’impôts mais…