L’UD appelle à soutenir les agents du tripode qui seront reçus en audience le 22 mai matin à 9h, au tribunal administratif de Nantes , 6 allée de l’Ile Gloriette
avant de rejoindre la manifestation de défenses des services publics à 10h .
Les agents du tripode ont déposé des dossiers pour préjudice d’anxiété dans le cadre de l’amiante.
Alors qu’une étude épidémiologique de comparaison entre les agents du Tripode et une population d’agents des impôts, a mis en évidence une perte d’espérance de vie de six ans pour les salariés du Tripode, L’IGAS, inspection générale des affaires sociales, vient de rendre son rapport, après plusieurs mois d’attente : l’exposition à l’amiante dans le bâtiment Tripode n’était « pas exceptionnelle, ni générale », écartant son classement en site amianté, à Nantes
Par ses conclusions, ce rapport vise à restreindre dans toutes les fonctions publiques les mesures de réparation de l’exposition à l’amiante. Il ignore ses terribles conséquences pour des milliers d’agents aujourd’hui malades ou décédés
la seule logique de l’Igas « est celle des restrictions budgétaires. »
TOUTES ET TOUS EN ACTION !
Amiante, rapport de l’IGAS : régression sans précédent ?!
Le rapport IGAS Tripode nous a été présenté ce 17 mai à Bercy. Par ses conclusions ce rapport vise à restreindre dans toutes les fonctions publiques les mesures de réparation de l’exposition à l’amiante. Il ignore ses terribles conséquences pour des milliers d’agents aujourd’hui malades ou décédés.
Son contenu correspond manifestement à une commande politique qui vise à :
- refuser le classement du Tripode en site amianté c’est-à-dire bloquer la pré-retraite pour les actifs Tripode ;
- à remettre en cause les mesures de réparations mises en œuvre dans d’autres ministères que Bercy et le MEAE.
Ce rapport se place délibérément dans la seule et unique logique de restrictions budgétaires.
Les fédérations des Finances de Bercy, les syndicats nationaux du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères (MEAE) , et l’intersyndicale Amiante-Tripode estiment que ce rapport ne peut constituer une base sérieuse pour éclairer la décision des ministres.
Nous continuons à exiger le classement du Tripode en site amianté et soutiendrons les mobilisations à venir.
Dès le 22 mai nous serons au côté des agents du Tripode lors de l’audience au Tribunal Administratif de Nantes pour revendiquer la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété lié à leur exposition à l’amiante entre 1972 et 1993.