Après la mort de Naomie Musenga, les conditions de prise en compte de l’appel de la Strasbourgeoise de 22 ans interviennent alors qu’une énième enquête de l’IGA-IGAS sur le fonctionnement des plateformes des pompiers (18) et du SAMU (15) est diligentée. La CGT appelle à ce que les Pompiers et le SAMU soient dotés de plateformes d’appel communes interconnectées au niveau départemental, accompagnées de moyens nécessaires pour l’exercice des missions des agents.
En France, l’activité des différentes plateformes d’urgences (15, 18, 112) a quasiment triplé en vingt ans sans que les moyens suivent, tandis que l’existence de multiples numéros d’appel est source de retard à la prise en compte de l’urgence véritable. Depuis plus de vingt ans, de nombreux rapports ont préconisé un rapprochement 15/18/112, en vain.
Pour la CGT, il est temps que les deux services publics que sont les pompiers et le Samu soient dotés de plateformes d’appel communes, interconnectées au niveau départemental, afin de pouvoir offrir un service de qualité garantissant la sécurité de la population et la réponse aux usagers.
Par ailleurs, la CGT attend du rapport IGA-IGAS prévu fin juin qu’il valide la solution des plateformes communes 15/18/112 départementales et que les ministères et les responsables locaux les mettent place dans les meilleurs délais.