Il ne viendrait à l’idée de personne de nier l’aspiration des grévistes de 1968 à un monde affranchi de l’autoritarisme, qu’il soit d’ordre familial, professionnel ou politique.
Toutefois, au mois de mai, ce qui rassemble les ouvriers, les employés, les paysans et les étudiants dans le plus grand mouvement social qu’ait connu la France d’après guerre , c ’est l’exigence de pouvoir vivre décemment dans le cadre d’un partage équitable des richesses produites.
Avant 1968 :
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), déclassé d’année en année accuse un gros retard sur l’augmentation du coût de la vie.
Avant que les traitements des fonctionnaires ne soient bloqués en 1967, leurs réajustements successifs a minima depuis 1963 aboutissent à un résultat identique.
Les paysans vivent mal de leur travail. La ferme ne fait plus vivre la famille. C’est l’époque de l’exode rural vers les banlieues industrialisées.
La pression fiscale se renforce sur les salaires. Les étudiants se révoltent contre la diminution du nombre et du taux des bourses d’étude.
Dans les PTT ? La situation est différente de celle d’aujourd’hui. En ces années 60, les dizaines de filiales…
CGT UD44