Les salariés du TIRU d’Ivry délogés avec force et mépris

Services publics

Alors que les agents publics-privés de la filière de collecte et traitement des déchets et ordures étaient en grève les 3 et 4 avril pour demander une réelle reconnaissance de la pénibilité et pour un grand service public national de la filière déchets, les seules réponses que ces derniers ont reçues sont le mépris et la répression. Par conséquent, les fédérations CGT des services publics et des transports appellent les salariés à amplifier le mouvement social, en participant aux futures dates professionnelles et interprofessionnelles, notamment le 19 avril.

Face à un gouvernement qui ne sait répondre que par le mépris et la répression, les fédérations CGT des services publics et des transports appellent les salariés de la filière à amplifier le mouvement social, en participant en masse aux futures dates professionnelles et interprofessionnelles. Outre la construction de fortes actions pour le 19 avril, elles appellent également chacune des bases à travailler à l’élargissement du mouvement.
Dans le même temps, elles saluent les victoires revendicatives locales à Morlaix et à Dieppe, où les salariés ont obtenu respectivement un plan de prise en compte des revendications, ainsi que l’ouverture de négociations sur l’augmentation des salaires.

En l’espèce, les salariés publics-privés de la filière collecte et traitement des déchets et ordures demandent une réelle reconnaissance de la pénibilité, par une réduction du temps de travail et un départ en retraite anticipé à taux plein. Par ailleurs, ils militent pour un grand service public national de la filière déchets, seul garant d’une équité de traitement pour les usagers, avec une maîtrise du coût, et seul garant d’une gestion humaine, durable et écologiquement responsable de nos déchets.

Mercredi 4 avril dernier, le gouvernement et la Mairie de Paris complice ont évacué par la force le piquet de grève des salariés publics-privés qui avait repris à la TIRU d’Ivry, plus grand centre d’incinération et de traitement des déchets d’Europe. Ces derniers avaient déjà été délogés la veille par les forces de l’ordre en arme, après une journée d’occupation.

LA CGT

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