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Contre la Loi Vidal
Depuis toujours, la CGT défend le progrès social, l’accès à tou.te.s à la culture et à l’éducation. La Loi Vidal ne vise qu’à faire des économies sur le dos de la population, alors que l’Université publique manque déjà cruellement de moyens. La mise en concurrence des Universités et la casse du caractère national des diplômes ne sont là que pour fournir une main d’œuvre qualifiée et la moins couteuse possible au patronat. Avec la fin du bac comme diplôme d’accès à l’enseignement supérieur, l’instauration de la sélection touchera particulièrement les classes populaires à qui l’on reprochera de ne pas avoir les « compétences » pour accéder à l’Université.
C’est pourquoi, la CGT soutient les étudiant.e.s et personnels en lutte contre la sélection à l’Université.
Contre la casse du Code du travail
Etudiant.e.s, vous êtes concerné.e.s à double titre. En effet, 46% des étudiant.e.s sont salarié.e.s pour pouvoir étudier, à ce titre, vous pouvez vous syndiquer. A la CGT, nous revendiquons une allocation d’autonomie pour les étudiant.e.s pour pouvoir se consacrer à ses études, sans passer par la case Mac do’. Par ailleurs, en tant qu’étudiant.e.s, vous êtes des jeunes travailleurs en formation, pour l’essentiel, de futur.e.s salarié.e.s.
Au travail, les salarié.e.s sont dans une relation inéquitable avec leur employeur. C’est pourquoi les salarié.e.s se sont rassemblé.e.s dans des syndicats. Depuis la fin du
19ème siècle, les luttes menées par les salarié.e.s avaient permis l’instauration d’un droit social allant dans le sens de plus de protection des travailleurs.euses (contrat de travail, limitation horaire du travail, salaire minimum, congés payés, retraite, etc.). Ces conquis sociaux ont toujours été insupportables aux yeux du patronat.
Les mesures mises en place par les différents gouvernements, et pensées par le MEDEF, ont pour objectif de faire sauter toutes ces garanties pour replonger l’ensemble des salarié.e.s dans la jungle libérale. Ce qui nous est vendu comme un progrès est en fait un retour au 19ème siècle. Les rétrogrades, les archaïques ce sont eux !
Depuis la fondation de la CGT en 1895, nous savons que seule la lutte permet de faire aboutir nos revendications. Les mesures de progrès social prises par le Front Populaire, comme les congés payés, ne figuraient pas à son programme électoral, elles ont été imposées par les grèves massives de 1936.
Nos intérêts sont les mêmes. Assez de régressions. Plus que jamais, nous devons nous mobiliser et lutter contre ce gouvernement au service des plus riches.
Tou.te.s ensemble !
UL 44