Depuis des années, les gouvernements successifs organisent méthodiquement la casse du Service Public.
Ils ont d’abord bradé aux actionnaires les services publics financièrement « rentables » : les banques et assurances publiques, France Télécom, TF1, la SEITA, Air France, Renault, etc, etc.
Les entreprises et principalement les grands groupes, voient leurs contributions fiscales et sociales toujours diminuer (la charge se reportant sur les particuliers) et cela provoque l’affaiblissement continu des services publics.
Ainsi, pour rembourser les dettes des banques et augmenter encore le taux de profit des patrons, ils ferment les services de proximité et réduisent massivement les effectifs de ce qui reste des services publics.
Fermeture des accueils physiques, moins de disponibilité des agents, inégalité des prestations, baisse de la qualité des services rendus … telles sont les conséquences de ces politiques néfastes pour les usagers.
Les services publics, la protection sociale doivent redevenir le cœur de notre modèle social, pour assurer la satisfaction des besoins notamment dans la proximité.
Les services publics sont au centre de la question de l’aménagement du territoire. Ils sont créateurs de richesses. Ils sont vecteurs d’égalité, de cohésion sociale, de vivre ensemble.