La commission européenne et les partenaires sociaux (CES, BusinessEurope, UAPME, CEEP et Eurochambres) ont signé le 20 décembre dernier un partenariat européen pour l’intégration, qui énonce les principes de base et les engagements en vue de soutenir et de renforcer les possibilités offertes aux réfugiés et aux migrants qui résident légalement dans l’Union européenne.
Ce partenariat pose les principes de base de l’intégration des réfugiés sur le marché du travail :
une intégration aussi rapide que possible des migrants dans le marché du travail ;
la réussite de l’intégration doit profiter aussi bien aux réfugiés qu’à l’économie du pays hôte ;
l’intégration doit impliquer plusieurs partenaires, aussi bien les services publics que les acteurs économiques.
Les partenaires signataires s’engagent à partager les bonnes pratiques en matière d’intégration des réfugiés sur le marché du travail, à promouvoir le partenariat parmi leurs membres et à renforcer la coopération avec les pouvoirs publics.
Des études récentes indiquent que les réfugiés sont confrontés à des obstacles majeurs dans l’accès à l’emploi. En 2014, en Europe, le taux d’emploi des réfugiés était de 15 à 20% inférieur à celui des autochtones. En outre, les réfugiés sont souvent surqualifiés pour les emplois qu’ils occupent, ce qui est dû en partie à leur manque de maîtrise de la langue du pays d’accueil. La commission a déjà adopté en juin 2016 un plan d’action pour l’intégration des ressortissants de pays tiers. En novembre dernier, elle a également proposé un outil de profilage des compétences des ressortissants de pays tiers. Le fonds social européen est le principal outil de financement soutenant l’intégration sur le marché du travail. Le Fonds « asile, migration et intégration » (AMIF) peut aussi financer des mesures préparatoires en faveur de l’accès au marché du travail.
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La CGT