Le 9 mars 2017 – 14 h
Le gouvernement, le MEDEF, les patrons ont déclaré la guerre au monde du travail et à tous ceux qui osent relever la tête, à tous ceux qui refusent un esclavagisme des temps modernes.
Depuis plusieurs mois nous assistons à une attaque sans précédent contre les droits et les libertés des travailleurs, à une répression sauvage de tous ceux qui refusent de courber l’échine. Pas une semaine sans que des militants CGT ne soient poursuivis devant les tribunaux et assimilés à des délinquants voir même à des « terroristes » !!!
Ces militants n’ont fait que défendre ce que les luttes ont permis de conquérir.
Qu’est-il reproché à nos camarades ?
Nos camarades de la fonderie Bouhyer : Claude Gaudin , Daniel Coiffard et le syndicat CGT sont assignés en correctionnelle sous prétexte qu’un tract de la section de l’entreprise était injurieux !!!
Le patron de cette fonderie pense être encore au temps ou la liberté d’expression était muselée.
Nos camarades n’ont fait que dénoncer l’attitude rétrograde d’un patron qui se prend pour un monarque, qui refuse d’entendre la moindre des revendications des travailleurs. La France est le pays des droits de l’homme nous n’accepterons pas qu’ils en fassent un pays totalitaire.
A travers nos camarades c’est bien la CGT qui est visée, c’est pour cela que nous devons exiger, avec une mobilisation de grande ampleur, la relaxe de nos camarades, sans condition.
Attaquer un militant CGT c’est attaquer la CGT Tous ensemble le 9 mars à 14 h au tribunal correctionnel de Nantes
Nous étions plus de 300 rassemblés le 05/01 devant le tribunal pour soutenir nos camarades de la Fonderie Bouhyer d’Ancenis.
Le tribunal avait accordé le report demandé par l’employeur de la Fonderie, plaignant mais absent le jour de l’audience initiale !!
Après une attente longue de trois mois, ce Jeudi 9 mars 2017 à 14h00 au Tribunal Correctionnel de Nantes se tiendra ladite audience.
Pour rappel, notre syndicat est trainé devant la justice pour avoir osé, dans ses tracts, user de sa liberté de ton et d’appréciation du dialogue social et des conditions d’emploi au sein de l’entreprise.
L’employeur s’estime victime d’Injure Publique, délit punissable par une amende pouvant aller jusqu’à 12 000 €.
Cette procédure n’est pas sans lien avec le conflit social qui s’était déroulé en mars 2016 au sein de l’entreprise et qui avait été marqué par 15 jours de grève massive des salariés pour les conditions de travail et les salaires.
C’est bien la liberté d’expression syndicale qui sera jugée ce 09 mars 2017 à Nantes.
UD de la CGT LOIRE-ATLANTIQUE jeudi 9 mars 2017