Cité Sanitaire : les revendications des salarié.es portées par la CGT

STOP à la Précarité

Le constat : 411 contractuel(le)s au CH-St-Nazaire, soit 17,5% de l’effectif, 288 sont sur postes permanents, 70 contractuel(le)s ont plus de 5 ans d’ancienneté, 80 ont entre 4 et 5 ans d’ancienneté, 177 entre 3 et 4 ans.

La CGT propose un véritable plan de stagiairisations digne de ce nom :
« OBJECTIF 24 MOIS ».

Dans l’urgence, la CGT propose que les 70 agents de plus de 5 ans soient stagiairisés avant l’été, et que les 80 agents de plus de 4 ans soient stagiairisés avant la fin de l’année 2018…
 Même le Directeur, Mr Couvreur, ainsi que la DRH, Mme Romero-Grimand, trouvent cette situation inhabituelle et anormale. Ils reconnaissent que notre demande de stagiairisations est légitime.

STOP aux Salaires au Rabais

Le constat : ces dernières années, les grilles de salaire ont évolué (Si, si c’est vrai !!!), par contre les salaires des contractuel-les n’ont quasiment pas bougé (au moins 4.68€ en plus pour certains !!!).

Ainsi, par exemple, un contractuel Manip Radio est payé à l’indice 327 (373 pour une titulaire), 46 points de différence ou 215 € par mois ou 2586 € par an. Pour une IDE contractuelle, c’est une économie de 1345 € par an et par agent pour la direction et ainsi de suite pour les autres catégories.

Tous les contractuel-les au CH de St-Nazaire sont exploités et volés. Toutes ces économies ne serviraient-elles pas à payer le BEH (loyer de la cité sanitaire) ???

La CGT propose que le salaire des contractuels-les soit basé sur l’indice de référence de la grille correspondant à leur métier.
La CGT propose que tous les 3 ans une réévaluation du salaire soit effectuée. Ce n’est que l’application et le respect de la réglementation (décret du 5 novembre 2015). En attendant, bien sûr, que les agents contractuel-les aient 24 mois d’ancienneté au maximum.

STOP aux mauvaises conditions de travail

Le constat : depuis l’entrée dans la cité sanitaire, les conditions de travail (déjà pas terribles) se sont considérablement dégradées (maladies pro, accidents de travail, épuisement professionnel, burn-out, augmentation des agents en attente de reclassement, etc…).

Toutes les solutions « de réorganisation » à moyens constants proposées ces dernières années, par les directions successives, ont dégradé fortement les conditions de travail.

Qui donne à manger à un patient ? Qui répond au téléphone ? Qui tape le courrier du médecin ? Qui écoute les patients ? Qui tient la main lors d’une fin de vie ?
Ce n’est pas d’une réorganisation dont nous avons besoin, mais bien de femmes et d’hommes pour effectuer toutes ses tâches et répondre aux besoins des usagers de notre hôpital.

La CGT propose que tous les effectifs (GPEC) de tous les services (soins, administratifs, techniques) soient revus et correspondent aux réels besoins. D’ailleurs certains directeurs osaient nous dire (avant de partir) qu’effectivement : « les effectifs avaient peut-être été sous évalués ». Merci de l’info, on s’en était rendu compte !!!

Revendications 2018

UD44

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