Angers. Les assistants d’éducation veulent de la considération

PRESSE : OUEST FRANCE 1/12/2020 ICI 

En grève aujourd’hui, mardi 1er décembre, au plan national, les assistants d’éducation ont fait entendre leurs revendications et leur détresse à la Direction académique de l’Éducation nationale.

AED : trois lettres pour deux mots – assistant d’éducation – et un D qui renvoie de plus à plus à la détresse de ces précaires de l’Éducation nationale. Les pions, comme on dit, et qu’on déplace toujours un peu comme on veut sur l’échiquier des établissements.

« Notre statut est vieillissant »

En grève ce mardi 1er décembre à la suite d’un appel national émanant d’un collectif de Marseille, ces assistants d’éducation voudraient bien être enfin pris au sérieux. La crise sanitaire venant amplifier les inégalités des personnels de l’Éducation nationale.Notre statut est vieillissant et il ne s’adapte plus du tout à la réalité, dit Léo, l’un des porte-parole du collectif des AED de Maine-et-Loire.

Autrefois réservé à des étudiants, autrefois « petit boulot d’appoint », le poste de surveillant d’éducation est devenu un véritable métier, indispensable au fonctionnement des collèges et des lycées. On l’a encore vu vendredi dernier, quand l’absence de quatre AED, malades, a entraîné la paralysie du collège Mermoz, dans le quartier de la Roseraie.On est indispensable mais on nous jette au bout de six ans et on vit avec le Smic et des temps partiels non choisis, dit encore Léo.

Au contact direct avec les élèves, les surveillants dénoncent aussi l’absence de prime pour travailler en réseau d’éducation prioritaire.

PRESSE : ANGERS INFO 1/12/2020

Les « pions » de collège et lycée sont en grève dans le Maine-et-Loire

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